vendredi 14 novembre 2014

Chansonnette

Pour saluer l'association sur scène des Vieilles Canailles, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday et Jacques Dutronc, je me suis amusé à leur écrire un petit texte qu'ils auraient pu mettre en musique et qui aurait pu leur servir de générique pour leur spectacle. On peut toujours rêver...


Les Vieilles Canailles




Refrain commun

Nous avons été des idoles
On a mis le feu aux Sixties
C’étaient vraiment des années folles
On ne parlait pas de showbiz
Des premiers pas au Golf Drouot
Aux un’ de Salut les Copains
On était jeunes on était beaux
On était fous, on était bien
Plus d’un demi-siècle plus tard
On n’a toujours pas dit bye-bye
Toujours partants, toujours fêtards
Nous sommes de vieilles canailles




Couplet Johnny :

Je m’ présent’ : je m’appell’ Jean-Philippe Smet
Je suis né dans la rue, oui, à Paris
Elvis et James Dean étaient mes vedettes
Et mon credo c’était : « Retiens la nuit »
J’ai en moi quelque chos’ de Tennessee
Qui m’empêch’ de laisser tomber les filles
J’ai de très beaux souvenirs, souvenirs
Ma gueule allumait le feu des désirs
Et même quand c’est noir, c’est noir, je n’ai
Pas été un chanteur abandonné
A travers tout’ la musique que j’aime
J’ai chanté à mon public : ‘Que je t’aime »


Couplet Eddy

Moi j’avais deux amis, Jacques et Johnny
Quand j’étais encor’ coursier au Crédit
Lyonnais, souvent ils me disaient « Eddy
Sois bon, tu parles trop », mais chante aussi
C’est la voix d’Elvis, de Gene, et d’Otis
Résonnant sur la Route de Memphis
Qui m’ont mis comm’ Fats et Blueberry Hill
Le cœur entre Nashville et Bell’ville
Là, j’ai toujours un coin qui me rappelle
La bell’ Daniela, la fill’ du motel
Son corps et ses yeux couleur menthe à l’eau
Cett’ dernièr’ séance où ell’ me voit beau


Couplet Jacques

Et moi, et moi, et moi, et moi aussi
Comme Eddy et Johnny, j’aime les filles
Alors qu’il est cinq heur’, Paris s’éveille
Je dors avec la fill’ du Pèr’ Noël
Dans le petit jardin d’ l’hôtess’ de l’air
Y’a des cactus, c’est le monde à l’envers
Le temps de l’amour le plus difficile
C’est quand l’âme sœur n’est pas très docile
Comm’ tous les play-boys, rois de la réforme
J’aim’ voir les femm’ des autr’ comment ell’ dorment
Quand c’est usé, on les jette et adieu

En entonnant l’hymne à l’amour moi l’ nœud 

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